ARTICLE I

Des crayons blancs

56. La craye ou blanc de Troyes dont les crayons blancs doivent être composés n’éprouve point d’altération sensible à l’effet de l’air, à moins qu’elle ne fût exposée aux alternatives de la pluie & du soleil. Cependant pour la purifier il convient de lui donner la préparation suivante.

 57. Réduisez en poudre une livre ou deux de blanc de troyes. Jetez-la dans un vase qui contient deux ou trois pintes d’eau. Remuez la matière avec une baguette de bois ou de verre, jusqu’à ce qu’elle paroisse toute délayée. Laissez-la reposer deux ou trois minutes pour donner le tems aux parties grossières de se précipiter. Versez la liqueur toute trouble dans un autre vase, & laissez le précipité qui n’est que du sable. Quand l’eau sera devenue claire, jettez-en la majeur partie sans agiter le vase, ensuite versez tout ce qu’il contient dans plusieurs cornets de parchemin ou papier dont vous aurez assujetti les circonvolutions avec de la cire à cacheter. Suspendez-les ensuite quelque part, & repliez un peu le haut des cornets pour empêcher la poussière d’y pénétrer. S’il est resté des parties graveleuses, elles se déposent au fond par repos. Quelques heures après, l’eau sera bien éclaircie, & vous pourrez percer les cornets au-dessus du sédiment pour la faire écouler. Quand la craye ne sera plus trop liquide, vous lierez les cornets dans leur partie inférieur avec un fil pour séparer les parties grossières qui s’y sont précipitées, & vous répandrez le reste sur le porphire, pour l’y faire broyer. Lorsque vous jugerez que la craye est réduite par la molette en petits tas, avec le couteau, sur du papier joseph ou lombard ; (c’est du papier fabriqué sans colle). Quelques momens après vous pourrez facilement paîtrir dans les doigts chacun des petits tas, & les rouler sur cette espèce de papier pour les mettre en forme de crayons. D’ordinaire on leur donne à-peu-près la longueur & la grosseur du petit doigt. On peut les faire sêcher sur d’autre craye ou du papier.

 58. Les marchands vendent, sous nom de blanc d’Espagne, de la craye de Meudon, qui n’est pas, à beaucoup près, aussi blanche que celle de Troyes. On dit même qu’ils les font calciner comme de la pierre à plâtre, & l’humectent ensuite pour la paîtrir en petit pains. On pourroit aussi l’employer au pastel, pourvu qu’un feu trop vif ou trop long-tems continué ne l’ait pas convertie en chaux vive.

 59. La craye est par elle-même très friable. Si l’on désiroit que les crayons fussent un peu plus ferme, ce que leur fragilité rend quelque fois nécessaire pour ceux qui commencent ; il faudroit dissoudre un morceau de gomme arabique bien blanche, dans quelques gouttes d’eau pure, & la répandre sur la craye avant de la porphirer.

 60. On pourroit employer, au lieu du blanc de Troyes, le caolin, cette terre blanche qui, réunie avec le pétunzé, compose la pâte

de la porcelaine. Il y en a de vastes carrières dans le Limousin, près de Saint-Iriex, & dans le diocèse d’Uzès, non lion du Pont Saint-Esprit en Languedoc. Cette substance n’éprouve aucune altération dans le feu. Tout me porte à croire qu’elle réussiroit beaucoup mieux que la poudre de marbre dans la peinture à fresque.

 61. Le gypse en pierre à plâtre & les spaths du même genre pourroient aussi fournir des crayons blancs, & quelquefois on en a mis dans le commerce à l’usage du pastel. Pour cet effet suffiroit de les calciner un quart-d’heure sous la braise & de les broyer ensuite un peu rapidement sur le porphire avec de l’eau, car ces matières formeroient un corps aussi dur qu’avant d’avoir passé par le feu, si l’on négligeoit de les broyer aussitôt qu’elles sont humectées. Mais le blanc qu’elles donnent est sujet à noircir à cause de l’acide vitriolique dont le gypse est composé. Le feu n’en enlève qu’une partie. Il faudroit décomposer entièrement le gypse & pour lors ce seroit de la craye ordinaire.

 62. La craye a très-peu de corps et ne peut servir dans la Peinture à l’huile ; c’est ce que cette terre a de commun avec toutes les autres, espèces de terre ou pierre calcaire. Il a donc fallu chercher dans les terres ou chaux fournies par les substances métalliques, un blanc qui fit corps avec l’huile et n’en prit par la couleur. On l’a trouvé dans la céruse ou blanc de plomb, dont on pourroit aussi composer des pastels en le broyant dans l’eau.

 63. Cette matière est une espèce de rouille blanche que donne des lames de plomb, corrodées par la vapeur de vinaigre, sur lequel on tient quelques jours dans des pots entourés de fumiers (1). Beaucoup d’inconvénients sont attachés à ces sortes de préparations de plomb. Presque toujours elles occasionnent de violentes coliques à ceux qui les travaillent habituellement. Rien par exemple, de plus dangereux que d’habiter un appartement peint depuis peu de tems avec des couleurs où il est entré. Ce blanc a même, comme beaucoup d’autres chaux métalliques, le défaut de noircir dans les lieux exposés à des vapeurs capables de revivifier leur principe de métallisation, quoiqu’il soit défendu par l’huile. Dans un clin-d’œil la vapeur du foye de soufre tourne du brun au blanc de plomb le plus pur.
(1) La seule différence qu’il y ait entre la céruse & le blanc de plomb, c’est que la céruse est mêlée par les fabricants avec beaucoup de craye.

 64. Tant d’inconvéniens font désirer depuis long-tems qu’on pût trouver un autre blanc pour la Peinture à l’huile. On peut s’étonner que l’usage du plomb n’ait pas conduit par analogie à l’épreuve d’une autre chaux métallique encore plus commune, & qu’on nomme potée ou cendre d’étain. Cette chaux est grise, mais elle devient, par un violent coup de feu, de la plus grande blancheur. Peut-être a-t-on pensé qu’elle se vitrifioit en se blanchissant, parce qu’elle sert, réunie avec le plomb, dans l’émail  de la poterie. Mais il est évident que, dans ce cas, l’émail n’aurroit aucune blancheur, & seroit transparent. Le plomb seul se vitrifie, & la chaux d’étain, qui n’est qu’interposée, sert de couverte. Il est vrai que cette chaux, déjà très-dure, le devriendroit encore plus après avoir été blanchie par le feu ;  mais elle pourroit être broyée d’avance, & n’en aurroit pas moins la propriété de former pour la Peinture un blanc à jamais inaltérable.

 65. Quoiqu’il en soit, il existe une autre chaux métallique toute préparée, & qu’on peu employer à l’huile sans aucun des inconvéniens attachés aux préparations du plomb. C’est la neige ou fleurs argentiques, du régule d’antimoine, c’est-à-dire la chaux de ce demi-métal sublimé par le feu. Cette neige lorsqu’elle est recueillie avec soin, fournit un blanc superbe. Elle a tout le corps nécessaire à l’huile, & n’est point susceptible d’altération, quoique beaucoup d’autres chaux produites par ce demi-métal soient très-sujettes à noicir, telles que le bésoard minéral, le précipité rouge, la matière perlée & plusieurs autres. En général les chaux métalliques, obtenues par voye de sublimation, ne dégénèrent point. L’on en trouve à Paris chez presque tous ceux dont la profession a quelque rapport à la Chymie, tels que les Maîtres en Pharmacie. Mais il faut choisir : elle n’est pas très-blanche ou très-pure chez quelques uns. Supposé qu’on ne fut pas à portée de s’en procurer, voici comment cette neige peut se faire. Mettez du régule d’antimoine, par exemple une livre, dans un creuset  dont l’ouverture soit un peu large. Que cette ouverture soit séparée du foyer par quelque corps intermédiaire, afin que la poussière des charbons ne puisse pénétrer dans le creuset. Assujettissez-le pour cet effet avec des tuileaux dans une situation inclinée, enfin couvrez-le d’un autre creuset semblable, & faites rougir à blanc celui qui contient le régule. En très-peu de tems le couvercle se remplira de très-petites paillètes blanches & brillantes qu’on peut ramasser en mettant un autre couvercle à la place du premier. C’est la neige dont il s’agit. Il faut continuer le feu jusqu’à ce que tout le régule se soit converti de la sorte, de flocon de nège de suye blanche. On doit prendre garde qu’il ne s’agit pas d’antimoine crud, mais de régule d’antimoine.

 66. Indépendamment de la neige ou fleurs argentines du régule d’antimoine, on peut se servir aussi de ce que les Alchymistes avoient nommé pompholix, nihil album, laine philosophique, en un mot des fleurs de zinc. Les vapeurs les plus méphitiques, le feu même, ni le contact du foye de soufre ne leur cause pas la moindre altération. Je garantis, en un mot, les fleurs de zinc comme meilleur blanc que l’on puisse employer à l’huile ; ces fleurs ne sont autre chose que de la chaux de ce demi-métal qu’on obtient aussi par sublimation de la même manière, à-peu-près, que la neige de régule d’antimoine, & valant encore mieux. Cette suye, du plus beau blanc, se forme quand on enflâme du zinc, & se rassemble dans le vase & contre les parois du couvercle ; mais il y a souvent des flocons jaunes & gris. Il faut choisir les fleurs les plus blanches, & même les purifier de la même manière que la craye, afin de précipiter au fond de l’eau toutes les parcelles du métal qui, sans se convertir en chaux, se seroient élevées avec les fleurs. Au surplus, je dois prévenir qu’il ne faut pas faire ces sortes de sublimations dans un lieu trop fermé. La fumée en est suffocante comme la vapeur de charbon. Les fleurs de  ont même passé pour avoir de l’éméticité. Mais cet effet est assez douteux. Rien du moins ne prouve qu’elles l’ayent produit, lorsqu’on n’en a pas pris en substance ; et jamais ceux qui les préparent ne se sont plaints d’en être incommodés.

 67. Un observateur très exact des phénomènes de la Chymie (1), ayant séparé la terre de l’alun de tout l’acide vitriolique avec lequel cette terre est combinée, proposoit de l’employer à la place du blanc de plomb. Mais elle n’a point de corps à l’huile, en très-peu de tems même elle devient fort brune, ce qui ne doit pas surprendre, vu l’extrême avidité que l’on connoit à la terre d’alun, de s’emparer des principes colorants. Puisque cet écrivain tournoit un instant ses recherches du côté de la Peinture, pour lui procurer ce qui lui manque, un blanc sans reproche, comment ne pensoit-il pas aux fleurs métalliques ? Il les avait sous les yeux.
(1) Chymie expériment. par M. Baumé.

 68. D’un autre côté, quelques écrits publics (1) ont annoncé depuis trois ou quatre ans qu’on a trouvé dans le zinc un autre blanc qui n’a point les mauvaises qualités des chaux de plomb. C’est à M. de Morvan, très connu par ses talens dans plus d’un genre, car le génie embrasse tout sans effort, que les Arts le doivent. On ne peut douter qu’en effet, dès qu’il provient du zinc, il ne soit à l’abri de toute altération, les chaux de cette substance étant naturellement très-irréductibles ; pressé par l’intérêt qu’inspire le progrès de nos connoissances, j’en envoyai chercher dans le tems au dépôt indiqué. Je le trouvai très-solide. Il y a plusieurs procédés pour convertir le zinc en chaux blanche ainsi que la plupart des autres demi-métaux, indépendamment de la sublimation. J’ignore celui qu’employe M. de Morvan. Si ce ne sont pas des fleurs de zinc, mêlées avec de la craye, il seroit fâcheux que son procédé vint à ce perdre. Le dépôt ayant passé depuis dans d’autres mains, je l’ai cherché long-tems, afin de l’indiquer ici, mais inutilement. J’ai pris enfin le parti d’écrire au sieur Courtois, au laboratoire de l’Académie, à Dijon, qui l’y prépare, d’après les procédés de M. de Morvan. Sa réponse du 15 mai dernier, m’apprend que ce dépôt à Paris est chez le sieur Cortey, droguiste aux armes de Condé, rue de Grammont, quartier de la Comédie Italienne. Il le vend en paquet d’une livre, sur le pied de quatre francs, & quatre livres dix sols le paquet tout cacheté.
(1) Encyclopéd. méthod. Verb. Couleurs.

 69. Les Peintres à l’huile peuvent donc employer ce blanc avec la plus grande confiance, au lieu de celui que fournit le plomb. Toutes les autres préparations qu’on trouve dans le commerce pour ce genre de Peinture, ne sont que des chaux de ce dernier métal, sous quelque nom qu’elles soient déguisées, blanc superfin, blanc d’Autriche ou de Chreminits, blanc léger, etc. Pour s’en convaincre, on n’a qu’à les mettre sur le feu quelques momens, elles deviendront bientôt d’un jaune safrané. Mais il ne tardera pas à les noircir en revivifiant la matière métallique, & c’est ce qui n’arrivera pas au blanc de zinc.

 70. On peut aussi en composer les crayons pour le pastel, & l’employer, soit pur, soit en mélange avec d’autres couleurs. Il y réussira très-bien, sur-tout si l’on se propose de fixer le pastel.

 71. Au reste, les Peintres à l’huile trouveront peut-être que les différentes espèces de blanc dont je viens de parler, ne sêchent pas assez vite, & voudront les gâter avec leur huile siccative. En ce cas ce ne seroit pas la peine d’employer d’autre blanc que celui dont il ont coutume de se servir, puisque cette huile est préparée avec des chaux de plomb ; telles que le minium, le sel ou le sucre de Saturne, la litharge, ou même avec de la couperose blanche (1), ce qui ne vaut pas mieux, attendu l’extrême disposition de l’acide vitriolique à se rembrunir. Ainsi tout cela reviendroit au même.

 72. Le moyen d’avoir une huile qui sêche bien, c’est de faire concentrer un peu de celle de noix, en la faisant bouillir une heure au bain-marie. On peut en essayer d’autres. Je me contenterai d’indiquer celle de Copalu. Nette, limpide, odoriférante, cette huile m’a paru sêcher très-vite, même avec les couleurs les moins siccatives. On pourroît y mêler un peu d’huile de noix ou de lin. Mais après tout, les blancs que je viens d’indiquer sêchent en fort peu de tems, quoique peut-être un peu moins promptement qu²’avec le secours de la litharge & des autres préparations de Saturne.
(1) C’est du vitriol de Zinc, c’est-à-dire du Zinc dissous par l’acide vitriolique.

 73. Dans la classe des blancs dont j’ai parlé, je n’ai point fait mention de celui qu’on peut tirer du bismuth, dissous par l’acide nitreux, & précipité de ce dissolvant par l’eau pure. Ce blanc seroit très beau, mais rien n’égale sa fugacité. Les moindres vapeurs le dégradent & le ramènent à la couleur métallique, aussi le blanc dont la plupart des femmes se servent à la toilette, & qui n’est que le même précipité, sous le nom de Magistère de bismuth, les expose-t-il à paroître tout à coup, lorsqu’elles s’approchent des endroits où il y a des substances  en fermentation, beaucoup plus brunes qu’elles ne l’étoient naturellement.

 74. Les parfumeurs préparent une autre espèce de blanc qu’ils leur vendent sous le nom de lait virginal. Ce n’est que du benjoin, résine dont l’odeur est agréable, qu’ils ont fait dissoudre dans l’esprit de vin. Quelques goutes de cette dissolution, dans de l’eau pure, la rendent en effet laiteuse, résultat que produiroient la plupart des autres résines. Ce blanc est très-innocent, mais très-inutile. Répandu sur la peau, l’esprit de vin se dissipe, l’eau s’évapore, il ne reste sur le visage que la résine, qui reprend sa couleur naturelle, et ne conserve aucune blancheur.

 75. Les meilleurs cosmétiques, dont elles pussent faire usage, sont en premier lieu, la magnésie du sel d’épson, délayée avec un peu de gomme arabique & d’eau. C’est une terre très-légére & de la plus grande blancheur, qui n’est ni argileuse ni calcaire, & qui ressemble à du caolin ? Cette substance n’a pas la moindre qualité malfaisante. Elle est très-utile, au contraire, prise intérieurement, quand il s’agit d’absorber les aigres de l’estomach. La gomme arabique est également très-innocente, & n’est là que pour faire adhérer à la peau. Ce blanc étendu sur le visage, ne paroîtra pas d’abord, mais seulement quand il sera sec. Il est bon d’y joindre une légère pointe de rouge végétal ou de carmin, pour en éteindre la trop grande blancheur, & le rapprocher d’avantage de la couleur chair. Si peu qu’on s’essuye le visage avec un linge, il n’y restera que ce qu’on ne voudra pas ôter.

 76. En second lieu les fleurs de zinc dont j’ai parlé ci-dessus, n°66, on peut les employer au même usage, sans craindre qu’elles altèrent la peau. L’on doit les choisir bien blanches. Mais il y auroit quelque mélange de jaune, elles n’en voudront pas moins, pourvu qu’il ne domine pas. Il faut commencer par s’étendre sur le visage un peu de pommade ordinaire. Par ce moyen, cette poudre s’attachera fort bien sur la peau. Cette méthode-ci vaut encore mieux que la précédente, le blanc de zinc dont j’ai parlé, n°68, & qui se vend chez le sieur Cortey, droguiste, rue de Grammont, fera le même effet. Mais il faut auparavant le bien écraser. Il convient de mêler également un peu de rouge avec ces sortes de blancs tirés du Zinc. La magnésie ne sauroit s’employer avec la pommade. Quand à la neige d’antimoine dont j’ai fait mention, n°65, il ne faut pas s’en servir au même usage.

 77. Si je suis entré dans ce détail, on ne doit pas s’en étonner, puisque  je traite de la Peinture. D’ailleurs un grand nombre de jeunes femmes, soit par curiosité, soit par prévoyance, m’ont demandé là-dessus des éclaircissemens. Je ne leur dissimule qu’il est impossible de préparer un blanc qui n’ait pas sur la peau l’air un peu farineux, & qu’il faut tâcher de se procurer, pour remplacer un jour la fraîcheur de l’âge, des agréments dont le tems ne fasse qu’augmenter l’éclat au lieu de les flétrir. Il n’en a pas moins fallu céder à leurs instances & ce que j’ai fait pour elles, je le fais pour toutes les autres, afin que du moins elles n’employent pas des drogues dangereuses ou contraires à leur but.

 78. Il seroit aisé, par exemple, de composer une belle couleur de chair avec du mercure dissous dans l’acide nitreux, en le précipitant par une substance animale, telle que l’urine. Mais un pareil cosmétique seroit très-funestre, & ne seroit pas moins sujet à noircir que celui du bismuth.

Reprenons notre sujet principal, & passons à la composition des crayons jaunes pour la Peinture au pastel.

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